FAXAS, Carlos (Manzanillo 1921-2014)
Carlos a onze ans lorsqu'il quitte Manzanillo pour la capitale y poursuivre des études musicales poussées, piano, harmonie, orchestration, composition. A quatorze ans il joue du piano dans une compagnie infantile au Teatro Marti puis dans l'orchestre de Guanabacoa "MANDULEY" et bientôt fait des suppléances avec de nombreuses formations y compris le "CONJUNTO CASINO". En 1943 Carlos, tout en continuant ses études musicales part travailler à Varadero avec l'orchestre du Castillito où il va rester trois années. Il entre dans la formation des "HERMANOS PALAU" puis dans la "COSMOPOLITA". Il joue durant l'année 1946 dans le "CONJUNTO COLONIAL" que vient de fonder Senén SUÁREZ. |
Mais Carlos reste attaché à la "COSMOPOLITA" de nombreuses années. |
Carlos FAXAS est invité en 1954 au Mexique pour un concert à neuf pianos donné au Teatro Blanquita. En 1956 le cuarteto est engagé par contrat par le Canal 4 de la télévision et entre dans le programme du cabaret Tropicana où il recidive plusieurs fois au long de la décennie notamment en 1959. Il est également à l'affiche d'autres cabarets comme le Capri.
Parallèlement à la direction de son cuarteto, Carlos continue de travailler avc la "COSMOPOLITA". En 1956 Humberto SUÁREZ en abandonne la direction à Carlos mais celui-ci est arrêté par la police de Batista au début de l'année suivante pour avoir enregistré avec son propre cuarteto la "Marcha del 26 de Julio" avec d'autres musiciens dont Gilberto ALDANÁS et les voix de Sonia de ARAGÓN, Manon ASPER, Enrique HERRERA et les musiciens José Manuel VALDÉS OROVIO, trombone; José Ramón URBAY et Eddy MARTÍNEZ, trompettes et José SUÁREZ, percussions. |
Au cours de l'année 1957 "Los FAXAS" participent à un show au Rain Bow de Canasi près de Matanzas et retournent sur le Canal 4 l'année suivante. Carlos, parti en exil, rentre immédiatement après l'entrée des révolutionnaires à La Havane et rejoint les Barbudos pendant l'année 1959. Carlos et ses partenaires, cette même année, enregistrent le thème "Imagenes" pour la chanteuse Doris de la TORRE. |
© Patrick Dalmace